Dancing Feet: VOXPOP PARTY : Hyphen Hyphen & The Popopopops au Café de la Danse // mercredi 12 septembre 2012

12/09/2012

VOXPOP PARTY : Hyphen Hyphen & The Popopopops au Café de la Danse // mercredi 12 septembre 2012

Après un passage visiblement remarqué au festival Rock en Seine cet été, Hyphen Hyphen fait danser le Café de la danse ce soir. Quand la blonde Santa surgit sur la scène depuis la fosse, la salle bouillonne. Ce n’est pourtant pas sans a priori qu’on les redécouvre. Entraperçus au Petit Bain en première partie des Suisses de The Rambling Wheels il y a quelques mois déjà, leur surenchère de mise en scène nous avait un peu refroidi : peintures de guerre, chemises à paillettes et postures toutes préparées, c’était un peu too much pour un groupe aussi jeune. Mais les Niçois au nom traduisible par « tiret tiret » se défendent bien ce soir et on l’avoue, on ressort un peu bluffé par ces enchaînements de tubes potentiels complètement sauvages tels que Baby Baby Sweet Sweet ou Wild Patterns. Il faut dire qu’un concert d’Hyphen Hyphen, c’est encore plus défoulant qu’un cours de gym suédoise. Ca saute, ca remue des jambes, et ça manque d’ailleurs de se casser la binette plus d’une fois. Mais heureusement, un Hyphen retombe toujours sur ses pattes.
C’est donc après ce déchaînement  de décibels énergivore que les Rennais de The Popopopops s’installent sur scène, dans un registre plus pop eighties que tribal, cette fois. Mais là encore, c’est à un public averti que les jeunes garçons ont affaire. De planants  « My Mind Is Old » résonnent entre les murs du Café de la danse, comme un mantra. Leur titre-phare est suivi religieusement par une assemblée aux yeux littéralement pédonculés sur la scène. La voix du bassiste, magnifiquement claire, résonne alors et nous fait regretter de ne pas l’entendre plus souvent. Après une dizaine de titres, The Popopopops offrent une reprise rondement menée de Break On Through des Doors, puis quittent la scène afin de revenir pour un court rappel avec Feed My Drive.


Hyphen Hyphen












The Popopopops










Photos : Jacques de Rougé/ Texte: Aurélie Tournois

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