Mercredi 23 avril:
Plus d'un an après la sortie du double album Opposites, Biffy Clyro figure parmi les têtes d'affiche sur la scène du W. Les Écossais se sentent comme à la maison en France, à voir la fréquence de leurs passages dans l'Hexagone.Comme à leur habitude, c'est torse nu et jean taille basse que Simon Neil, James et Ben Johnston débarquent sur scène, avec deux musiciens supplémentaires. Alors que les premiers accords de Stingin'Belle se font entendre, on peut encore clairement distinguer les "Mon The Biff", ce cri de ralliement désormais acquis à la cause des fans. Collés au crash barrières, ceux-ci scandent les paroles, et connaissent par cœur le répertoire de leurs idoles. Une jeune fille arbore sur son dos un arbre tatoué, à l'image du visuel d'Opposites. Malgré un set très court (quarante minutes), festival oblige, outre les morceaux du dernier album, tels que le single Black Chandelier ou Biblical, la part belle est donnée aux trésors d'Only revolutions (Many Of Horror, That Golden Rule, Bubbles, Mountains) et de Puzzle (Living Is A Problem Because Everything Dies).
Ce Printemps signe aussi le retour de Miossec sur scène, trois ans après Chansons Ordinaires. C'est dans l'immense Palais d'Auron que le Breton arrive, sous la ferveur des applaudissements de la salle. Le set commence avec le single On vient à peine de commencer, issu de son nouvel album Ici-Bas, Ici même sorti une dizaine de jours auparavant. Quand viennent les premières notes du bouleversant Brest ou de la si mélancolique Facture d'Electricité, on ressent des frissons parcourir la fosse. Les mots s'enchaînent et prennent aux tripes. Grandiose.
C'est maintenant à Yodelice de prendre la suite au Palais d'Auron. Tout en douceur, il diffuse sa folk rêveuse sur une scène au décor de bush à l'atmosphère légèrement sombre.
Du côté du W, l'ambiance n'a pas le temps de redescendre que Skip The Use investit les lieux. Une pile électrique ce Mat Bastard. Niveau sueur, après Drenge et Biffy Clyro, on atteint là le paroxysme. Visiblement heureux de jouer à Bourges,c'est pour eux une victoire, celle de revenir sur la grande scène après avoir fait partie des Inouïs, ces fabuleuses découvertes, quelques années auparavant. En quarante minutes, les gars de Lille balancent les tubes survoltés de Can Be Late (Ghost, Give Me Your Life, People In The Shadow) et les nouveautés de Little Armageddon, second album du groupe sorti il y a tout juste deux mois. Pour les deux derniers morceaux, Mat Bastard invite Shaka Ponk sur scène pour un épique final avec Birds Are Born To Fly (remixé à la sauce Killing In The Name Of) et Bastard Song.
Ce Printemps signe aussi le retour de Miossec sur scène, trois ans après Chansons Ordinaires. C'est dans l'immense Palais d'Auron que le Breton arrive, sous la ferveur des applaudissements de la salle. Le set commence avec le single On vient à peine de commencer, issu de son nouvel album Ici-Bas, Ici même sorti une dizaine de jours auparavant. Quand viennent les premières notes du bouleversant Brest ou de la si mélancolique Facture d'Electricité, on ressent des frissons parcourir la fosse. Les mots s'enchaînent et prennent aux tripes. Grandiose.
C'est maintenant à Yodelice de prendre la suite au Palais d'Auron. Tout en douceur, il diffuse sa folk rêveuse sur une scène au décor de bush à l'atmosphère légèrement sombre.
Du côté du W, l'ambiance n'a pas le temps de redescendre que Skip The Use investit les lieux. Une pile électrique ce Mat Bastard. Niveau sueur, après Drenge et Biffy Clyro, on atteint là le paroxysme. Visiblement heureux de jouer à Bourges,c'est pour eux une victoire, celle de revenir sur la grande scène après avoir fait partie des Inouïs, ces fabuleuses découvertes, quelques années auparavant. En quarante minutes, les gars de Lille balancent les tubes survoltés de Can Be Late (Ghost, Give Me Your Life, People In The Shadow) et les nouveautés de Little Armageddon, second album du groupe sorti il y a tout juste deux mois. Pour les deux derniers morceaux, Mat Bastard invite Shaka Ponk sur scène pour un épique final avec Birds Are Born To Fly (remixé à la sauce Killing In The Name Of) et Bastard Song.
On laisse Shaka Ponk prendre la succession. Nous, on file voir Mineral sur la scène SFR Jeunes Talents. Du talent, ils en ont à revendre, ces quatre là. Emmenés par Craig Walker (ex-chanteur et guitariste d'Archive) et Thierry Fournié, aux-côtés de Sophie Armelle et Damien Li, ils viennent de sortir leur tout premier album, Plastic Ekphrastic, en février dernier. Sur scène, on ressent la complicité vocale et amicale entre Craig et Sophie, qui fait prendre aux morceaux en live une dimension nouvelle. La complexité des sons produits par les machines de Damien mêlés aux instruments créé de douces mélodies épurées, comme sur le robotique Serial Monkey ou le magnifique et rêveur Love Divine, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler les mélodies d'Archive. Malgré quelques problèmes techniques venus s'immiscer dans le set, le groupe assure. Et pourtant, le créneau horaire imposé n'est pas vraiment un cadeau: 23h, en semaine, sur une scène excentrée, au moment où les Inouïs musique électroniques se succèdent au 22. La formation franco-irlandaise, qui écume les salles de concerts de l'Hexagone, aurait mérité plus grand. Allez, ce sera pour la prochaine fois!
Rédactrice: Aurélie Tournois // Photographe: Emmanuel Gond
Et retrouvez aussi le compte-rendu de la journée du 24 avril sur Dancing Feet.
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