la sérigraphie conçue spécialement pour la soirée par Cyrille Rousseau |
Après un set enthousiasmant d’Orval Carlos Sibelius, qui nous a prouvé que la France avait elle aussi une nouvelle scène psychédélique digne de ce nom, la Maroquinerie, pleine à craquer, était prête à recevoir la magie du prodige néerlandais aux traits juvéniles Jacco Gardner (prononcez Yacco).
Hyper attentif et le sourire jusqu’aux oreilles, le public a bel et bien été ensorcelé dès les premières minutes du concert. Difficile en effet de ne pas adhérer au charme d’un groupe qui parvient à faire revivre les plus belles heures du rock psyché et l’optimisme qui imprégnait les années soixante au moyen de morceaux taillés comme des pierres précieuses.
L’écran sur lequel se côtoient l’univers de Georges Méliès et d’évanescentes nymphettes hippies achève de nous faire plonger dans un imaginaire onirique. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises quand, après avoir enchainé des chansons entêtantes à l’image de l’irrésistible Clear The Air issue de son premier album Cabinet of Curiosities, Jacco Gardner nous livre un long instrumental torturé, conclu par des cris humains à glacer le sang. Même les quelques couacs provoqués par un claviériste qui avait décidemment bien du mal à quitter sa bière des mains ce soir-là n’auront pas réussi à briser l’enchantement de cette soirée.
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