Vous voulez acheter une batterie complète pour votre groupe mais ça coûte trop cher ? Dave Crowe a une solution pour vous. Ce néo-Zélandais remplace n’importe quel batteur avec sa bouche. Évidemment le Beat Boxing n’est pas nouveau. Mais avec sa tête de Mickael Pagis au régime, Crowe est l’un des maîtres du genre, et il a la particularité d’être associé à Andrew Balcon, pour former ce qui est sans doute le seul groupe de Beat Box Blues au monde. Après avoir vu Heymoonshaker à l’œuvre au Divan du monde fin mai, on ne pouvait pas manquer leur retour en France, mercredi 4 décembre au Café de la danse. Et si la première fois on était ressorti du concert en se disant avoir assisté à un truc encore jamais vu, cette fois (tuons le suspens) on est carrément transporté dans leur univers de blues brut, matifié des sonorités du dubstep de Skrillex, du rock de The Kills ou du hip-hop d’Old Dirty Bastard. Entre les instants de génie de Crowe et la voix cassée et à la limite de la rupture de Balcon, leur musique berce nos oreilles et nous fait mouiller nos chemises.
Reprenons depuis le début pour en placer une pour They call me Rico dont le rock originel et efficace mérite plus qu’une première partie. Place ensuite aux deux autres compères qui, dès les premières lignes rassurent tout le monde, on tient des virtuoses de leur style. Des mecs cools aussi. Du genre à vanner le public qui n’est pas debout ou à souhaiter l’anniversaire du mec au premier rang, et lui offrir le solo dubstep qu’il a demandé. Pour le reste, Wallet switcher, Ten letter word et Devil in mind finissent de transporter la salle. Ce soir on a entendu un truc différent, et foutrement bon.
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