Ce soir la météo a décidé de ne pas nous faire de cadeau.
Trempées jusqu’aux os nous nous réfugions à la Cigale qui nous réserve une
soirée très spéciale.
L’assistance est encore clairsemée lorsque Petite Noir
entame son set. On nous confie que la veille Major Lazer n’avait pas fait salle
comble non plus à l’Olympia. Le festival des Inrocks souffrirait-il d’une
impopularité passagère ? Quoi qu’il en soit le groupe sud-africain ne se
laisse pas démonter. Il relève au contraire le défi haut la main en captant
l’attention du public dès les premiers accords. A l’image de sa musique qui
oscille entre froideur post-punk et rythmes ensoleillés, la voix de Yannick
Ilunga elle-même se fait tantôt grave et inquiétante tantôt douce et enjouée.
L’ambiance en devient électrique. D’autant plus quand, en clin d’œil à leurs
compagnons de label qui se produisent simultanément au Zénith, les musiciens font soudain raisonner la mélodie épique de Do I
Wanna Know des Arctic Monkeys. Remonté à bloc après cette enthousiasmante
découverte, le public trépigne de voir enfin apparaître celle pour qui il s’est
déplacé ce soir : Katie Stelmanis alias Austra, déesse de la lumière.
Vêtue d’une robe vintage immaculée et hissée sur d’improbables sandales
plateformes, la Canadienne prend un plaisir communicatif à interpréter les
morceaux de son nouvel album Olympia. Des titres très dansants (dont Home) sur lesquels elle se contorsionne
allègrement. Mais celui qui remporte le plus de succès est sans conteste Lose It dont le refrain est repris en
chœur par l’auditoire. Katie et sa troupe nous quittent après un bref rappel
que les Inrocks n’ont pas eu le cœur de leur refuser.
Rédactrice: Kirana Chesnel // Photographe: Aurélie Tournois
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