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Ça sent bon les cheveux longs, les grains de sables collés aux corps bronzés, l'embrun des vagues. Cave Rave déferle sur ce printemps avorté.
C'est d'ailleurs avec Wave que les surfeurs amateurs nous emportent dès les premières secondes de ce second album, deux ans après Star Of Love. On est ensuite happé par l'exclusif You & I, complètement obsédant.
L.A. Calling, ovni géographique, contraste avec l'esprit basque de l'album des anglo-espagnols. On y danse on y est heureux, on y resterait bien un peu plus, d'ailleurs. Mais qu'importe, voilà déjà Separator et ses atours tribaux.
Plus intimiste, Bridge Of Bones revient à l'essence même de l'âme des Crystal Fighters: l'océan et les grands espaces, ceux qui font se sentir tout petit tout en se faisant vecteur d'émotions pures, sans voile de considérations trop réfléchies et déshumanisantes. Les Crystal Fighters ont ce talent magique d'arriver à nous faire vivre leurs tranches de vies et leurs sentiments, si simples et si fugaces soient-ils, à travers des mélodies magiques.
Je mets quiconque au défi de garder ses orteils immobiles à l'écoute de Love Natural. Après la tempête, le calme. These Nights s'écoute avec une poignée de copains, la nuit sur la plage, devant des braises qui réchauffent les doigts et embaument l'atmosphère.
Finalement, Everywhere nous fait comprendre que peu importe le lieu, tant qu'on prend le temps de vivre. On plane. On est juste heureux.
A écouter:
Aurélie Tournois
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