A peine entrée en scène, Alela Diane illumine le public de
son sourire radieux et de sa douce et rassurante présence. La jeune femme
débarque pourtant tout juste de l’avion qui l’arrachait il n’y a de cela que quelques
heures du studio où elle peaufinait encore l’enregistrement de son dernier opus
About Farewell. Mais le plaisir de chanter aura vite eu raison de son décalage
horaire. Heureuse de participer à un festival qui promeut la musique au
féminin, la chanteuse entame son concert par l’entêtant et désormais classique
The Rifle avant d’inviter son amie Heather Woods Broderick à la rejoindre sur
Lost Land. L’accord de leur voix est envoûtant. Par la suite Heather accompagnera Alela alternativement au clavier, à la guitare et à la flûte traversière pour plusieurs titres inédits.
« Malheureusement je ne peux pas vous jouer
toutes mes nouvelles chansons sans mon groupe » s’excuse Alela. Mais
l’auditoire ne semble pas lui en tenir rigueur. Au contraire, des bravos
enthousiastes ponctuent chaque morceau. Le temps du rappel venu, Alela Diane
nous gratifie de deux de ses plus touchantes œuvres, Lady Divine et Oh !
My Mama. Elle nous quitte enfin sur les accords de la toujours très poignante
Elijah.
Texte: Kirana Chesnel // Photos: Jacques de Rougé
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